Géographie et histoire
Le Brésil s’étire du nord au sud sur une longueur maximale d’environ 4 345 km et sur une largeur maximale d’est en ouest de 4 330 km. Avec une superficie de 8,5 millions de km², il est le plus grand pays d’Amérique du Sud. (Pour comparaison l’Union européenne s’étend sur une superficie de 4,2 millions de km².) Il se place au 5ème rang mondial derrière la Russie, la Chine, le Canada et les États-Unis. La population du Brésil est d’environ 204 millions d’habitants (Union européenne : 450 millions).
La forêt amazonienne s’étend sur plus de 5 millions de km², dont 63% se trouve au Brésil. Elle compte près de 390 milliards d’arbres (16 000 espèces selon les estimations), c’est à dire 13 % des arbres de la planète (il y a presque 50 fois plus d’arbres dans la forêt amazonienne que d’êtres humains sur la planète).
Le gouvernement brésilien a stimulé l’immigration européenne, particulièrement après 1850, quand le trafic des esclaves africains fut aboli au Brésil : les immigrants se substituaient à la main-d’œuvre esclave. Beaucoup d’allemands et d’italiens sont venus travailler les terres du sud du Brésil. Ils y cultivaient le café, mais très vite aussi le raisin. Le sud du Brésil est aujourd’hui la plus grande productrice de vin du pays. On estime que 31 millions de brésiliens seraient descendants d’immigrants italiens, et une dizaine de millions seraient descendants d’immigrants allemands.
Transports
Ce qui nous surprend toujours au Brésil, bien que l’ayant déjà expérimenté en Uruguay, c’est la possibilité de faire demi-tour sur autoroute. Une sortie sur deux se fait par la voie de gauche. Donc on prend la sortie qui se trouve sur la voie de gauche, on arrive sur un terre-plein entre les deux voies rapides, puis on a une voie d’insertion, qui se trouve donc sur la voie de gauche de l’autre côté ! Je n’ai rien vu d’aussi dangereux.
On croise régulièrement des panneaux « attention piétons » sur les autoroutes. Comme il y a des arrêts de bus sur les voies rapides, il faut bien que les personnes traversent, et les passerelles sont rares. Sur la rocade de Rio nous avons même vu des vendeurs de chips entre les voies, qui attendent les bouchons pour pouvoir vendre leur cargaison.
Globalement les routes sont bonnes au Brésil. À Rio et São Paulo les infrastructures sont gigantesques. Comme cette autoroute dans Rio qui a 3 voies dans un sens au sol + 3 voies en sens inverse au dessus.
Les motos et scooters sont omniprésents dans les villes. Ça klaxonne de partout, tout le temps ! À São Paulo ils ont même mis des voies pour les motos entre les 2 voies de gauche des voitures. Ingénieux !
À Ubatuba nous avons aussi expérimenté les dos d’ânes inversés. Au lieu d’avoir une bosse sur la route, ce sont de grosses tranchées. Très pénible !
Enfin quelque chose qui nous a marqué aussi, à Curitiba, grande ville écolo et novatrice sur plein de sujets, c’est le respect des gens et l’organisation aux arrêts de bus. Tout le monde se met en file indienne derrière le panneau de sa ligne, et attend sagement. Personne ne double. Quand le bus arrive chacun monte d’après son ordre d’arrivée à l’arrêt, et quand il est plein ça ne bronche pas, ceux qui restent sur le trottoir attendent le prochain.
Nourriture et restaurants
Au Brésil on trouve partout des restaurants de type buffet. On paie au poids ou à l’assiette, pour en moyenne un repas par personne à 5 ou 6€. On a essayé les buffets à 4€, on ne recommande pas ! Par contre à partir de 7€ ça commence à être pas mal du tout. On y trouve toujours le classique haricots rouges-riz, des viandes cuisinées, fritures et salades. Et parfois des poissons, lasagnes ou encore sushis. C’est un très bon moyen de manger varié, car le reste des restaurants c’est plutôt pizzas ou escalopes de poulet-frites.
Les restaurants et bars sont souvent animés par un chanteur ou un groupe de samba les week-ends. À Rio c’est même tous les soirs. Chaque client paie le « covert artistico », ce qui finance les musiciens. En général 1€ par personne. Et quand il n’y a pas de musique live les bars passent des concerts de samba ou autres musiques brésiliennes sur des écrans géants. Ça peut parfois être très bruyant, en tout cas c’est très animé.
Comme presque partout en Amérique du sud, au Brésil le papier toilette ne doit pas être jeté dans la cuvette mais dans une poubelle à côté des toilettes. Ce n’est pas toujours très agréable, on vous laisse imaginer.
Vocabulaire
Seuls les jours de week-end ont un nom. Samedi = sábado, dimanche = domingo. La semaine commence le dimanche, le lundi est donc le deuxième jour de la semaine et s’appelle segunda-feira. Le mardi se dit terça-feira mercredi = quarta-feira, etc.
Les strings sont appelés en argot « fio dental » = fil dentaire. Et ce n’est pas une légende, sur les plages tout le monde en porte ! Peu importe la morphologie, l’âge. Les brésiliennes sont beaucoup moins complexées que nous, et les formes sont les bienvenues !
Le hot dog est parfois appelé « cachorro quente » = littéralement « chien brûlant »
Pour finir, il existe au moins deux faux-amis entre le portugais et le brésilien, auxquels il faut faire attention pour éviter les situations embarrassantes :
– Rapariga. En portugais : jeune femme. En brésilien : prostituée
– Bicha. En portugais : fille d’attente. En brésilien : homosexuel
Coucou j’aimerais pas piloter un camping car sur les routes brésiliennes ! Ça ne doit pas être évident !
Vous arrivez à vous faire comprendre en Portugais ?
Les filles ont trouvé leur rythme en vivant dans un camping car et souvent sur les routes ?
En tous les cas c’est très enrichissant !Les gens dansent aussi la samba ds les bars ?
Gros bisous
Par chance, sur les routes la priorité reste au plus gros, donc on s’en sort !
On commence à comprendre le portugais et à se faire comprendre, mais ce qui est difficile c’est l’accent. Quand ils parlent vite on ne comprend plus rien !
Les copines et les papis mamies manquent au filles mais elles s’adaptent bien à la vie en camping-car. C’est quand même chouette d’être en vacances tout le temps !